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« toi qui entre ici abandonne toute espérance » dante absurde coup de gueule présentation réflexions torture de la vie quotidienne 3493 xq 67 (espagnol poli fêtant la coupe européenne de football) 30 juin, 2008 | coup de gueule | pas encore de commentaires . a chaque fois qu’une équipe gagne, des supporters en délire prennent leurs voitures et font le tour de la ville en actionnant leurs klaxons et en agitant des drapeaux. on pourrait penser qu’il s’agit de rameuter tous les expatriés afin de faire la fête dans un endroit public ou privé, et que pour cela il faille les prévenir du lieu de rencontre par l’intermédiaire des avertisseurs sonores des voitures, aucun d’entre eux ne disposant d’un répertoire faisant mention de tous les expatriés, mais les voitures enchaînent les tours sans se préoccuper d’être -ou non- rejointes. on pourrait aussi se dire que c’est la fête du sport, puisque les « untels » ont gagnés, et que, par soutient, par plaisir de la victoire, leurs compatriotes descendraient dans les rues pour agiter leurs drapeaux et courir (acte sportif s’il en est!) vers un lieu quelconque de réunion bacchanale… on pourrait croire que par bonheur et félicité, ces individus feraient montre d’une certaine amabilité envers les autres, partageant leur sentiment de joie profonde en respectant les pauvres cons qui se lèvent le lendemain, ou doivent rassurer des gamins ne comprenant pas pourquoi on les réveille ainsi en plein milieu de la nuit, et pourquoi les gens hurlent dehors dans un concert sauvage de crissement de pneu et de klaxons… non. il s’agit simplement de faire suer un maximum de gens. la police ne fait rien : pour une grande ville comme strasbourg, sachez-le, il y a deux policiers pour tout gérer la nuit. alors, non, bien sûr, ils ne peuvent pas empêcher plus de trois cents voyous de faire du bruit dans les rues…et les gendarmes n’ont pas le droit d’intervenir, car comme l’a dit notre bon sarkozy, « ce n’est pas aux militaires de régler les troubles à l’ordre public ». je n’ai rien contre les espagnols, rien contre les turcs, rien contre aucun des gagnant de cette coupe de football. par contre, je souhaite à tous les supporters hurlants et injurieux que j’ai croisé ce soir-là de finir leurs jours dans l’atroce souffrance de ne pas pouvoir dormir à sa guise, et ce, aucun jour que dieu leur accordera encore…est-ce le moment de rappeler que la privation de sommeil fait partie du grand registre des actes de tortures? qui va venir demain m’épauler pour tout ce qui est du ressort de la maison, et tenir mes gamins énervés, manquants de sommeil, qu’on ne peut rattraper par des siestes puisque des travaux ont lieu dans l’immeuble situé derrière le mien? allez, je m’emporte. » – oh, la connasse, c’est vraiment une connasse, hé, c’est la fête, on fait rien que la fête! - vous avez seulement pensé aux enfants qui dorment? aux personnes qui travaillent? - ta gueule, connasse, c’est même pas nous qu’on a gagné, moi aussi j’ai des gosses, on fait la fête, t’as qu’à fermer ta gueule! » le passager avant de la voiture 3493 xq 67 se reconnaîtra. s’il a une carte d’identité française, j’aimerais bien qu’on la lui supprime, puisqu’il ne respecte pas nos lois… (en direct de la bêtise humaine, cleya.tx) derniers commentaires antivols commentaire sur koh lantah ""espagnol poli fetant la coupe europeenne de football" ! precision iã¹portante pour la comprehension..." antivols commentaire sur koh lantah "hey ! toujours agrdeablement suprise de lire des billets intressants :) qu'est-ce que tu sous entezn..." antivols commentaire sur koh lantah "un petit message pour te dire que ton blog est treds agreable :-)..." articles récents faites de la musique!!! 30 juin, 2008 | torture de la vie quotidienne | pas encore de commentaires . dans le concept, je pensais qu’il s’agissait de promouvoir les divers talents artistiques de nos concitoyens, en leur permettant de s’exprimer par le biais d’instruments musicaux ou vocaux… je suis tombée de bien haut! pour la première fois depuis mes années lycée, j’ai fait un tour en ville, profitant du soleil impromptu entre nos journées d’orages, promenant mes deux marmots de rues piétonnes en places au centre ville. l’heure h ne devait pas avoir sonné:aucun musicien, aucun groupe de « djeuns-à-guitare », la ville bruissait de la foule des grands samedi, c’était tout. j’ai cependant remarqué à certains endroit, l’érection de tours électroniques placées autour de stand encore vide portant des banderoles de diverses associations (au hasard dans ma mémoire : restos du cœur, action contre la faim, secours populaire, et stations de radio). mais nulle estrade couronnée de micros… après deux bonnes heures de déambulation, je me suis résignée à rentrer chez nous, mes gamins hurlants dans la poussette, pas du tout apaisés ni ravis de musique. o, miracle! dans ma dernière ligne droite, deux saxophonistes et un batteur faisait onduler un groupe de badaud, auquel je nous joignis. il était 18h30. la fête de la musique n’est pas pour les petits enfants qui se couchent tôt… il a bien fallu rentrer, donner les bains et biberons du soir, et nous préparer à subir les remugles de cette fête imposée. l’an passé, un groupe avait chanté quelques heures sur une place proche de notre appartement, et sans que son répertoire se trouvât à notre goût, il dénotait au moins l’effort de la participation et un certain travail préliminaire. pour cette fois, nous fûmes moins gâté : nos voisins d’en face (de l’autre côté du quai), fenêtres grandes ouvertes, avaient décidé de tester les limites de leurs amplificateurs, et ont passé quelques cd ahurissants pendant de longues heures. faire de la musique, ou faire le plus de bruit possible? dans fête, je voyais quelque chose de convivial, dans musique, un soupçon de travail personnel, pas simplement un concours de mini chaîne. tout le monde peut se tromper. (en direct de mon appareillage d’homme-orchestre, cleya.tx) des bleus (et des bosses, surtout) 14 juin, 2008 | coup de gueule | pas encore de commentaires . voilà, ça y est. ils ont été à tignes, ils ont eu des maillots tout neuf, ils ont eu des salaires fantastiques tout au long de l’année, et une superbe chanson « slam » composée et interprétée par grand corps malade. ils ont quitté leurs familles, leurs amis, ils sont partis au loin porter bien haut les couleurs de la france. mais… l’eau était trop humide, la température trop chaude, la pelouse trop verte, et les roumains trop malins, puis les joueurs des pays-bas trop offensifs. est-ce que je délire, ou bien ne sont-ils pas payé assez pour se sortir les doigts du c.. ? c’est trop difficile de jouer au foot? oh, les pauvres, pauvres petits footballeurs…ils ont dû s’arrêter aux feux rouges, et n’ont pas réussi à courir derrière un ballon…si j’étais eux, je me ferais plaindre encore un peu plus, parce que le retour à la maison va être chaud, chaud, avec tous les gosses en larmes déchirant les quelques rares autographes signés avant le départ, leurs conjointes râlant sur les primes de matchs qui ne seront pas payées faute de victoire, et les quolibets qui fuseront sur leurs rejetons à l’école « ton père il est trop nuleuh! »… c’est pas facile d’être « sportif de haut niveau ». c’est pas facile de se lever le matin pour aller courir sur un stade sous les hourras d’une foule en délire. je pense que, pour le quart de la paye du moins riche d’entre eux, j’arriverais en un temps record à perdre mes kilos en trop et à courir de façon constructive derrière un ballon. ca pourrait être drôle, de les opposer à la dernière équipe féminine du classement européen, juste pour voir si ces messieurs ont ce qu’il faut entre les jambes, ou si, là aussi, le grand complot mondial leur ferait perdre le match… allez, rendons hommage à grand corps malade : il a fait ce qu’il a pu, mais il n’est pas sorcier vaudou, il n’a pas réussi à détruire le sortilège qui enveloppe notre équipe nationale d’un halo de connerie et de fainéantise… en question